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Appel à soutien financier : documentaire sur la Palestine.
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Femmes en lutte 93 soutient le projet documentaire de Alexandra Dols

« Derrière les fronts, résistance et résilience en Palestine »

 

Participez à la création du documentaire DERRIÈRE LES FRONTS, sur les conséquences psychologiques de l'occupation israélienne.

 

Alexandra Dols est une réalisatrice avec laquelle Femmes en lutte 93 travaille depuis plusieurs années. Nous avons eu le plaisir de projeter son documentaire Moudjahidate lors du 60ème anniversaire de la libération de l’Algérie au printemps 2012. Ce film trace les parcours d’engagements des femmes contre la colonisation française au sein du FLN.

http://www.femmesenlutte93.com/article-resistantes-d-hier-a-aujourd-hui-projection-du-film-moudjahidate-104861204.html

 

Grâce à elle, nous avons aussi pu organiser, suite à l’offensive de l’été 2014, une rencontre avec Samah Jabr, psychiatre palestinienne sur le thème « survivre et résister sous occupation israélienne ». Alexandra avait profité de ce meeting pour y présenter son nouveau projet documentaire autour du travail de la psychiatre.

http://www.femmesenlutte93.com/article-introduction-et-conclusion-du-meeting-avec-samah-jabr-124677296.html

 

Aujourd’hui, Alexandra a besoin de notre solidarité financière pour mener à bien son projet de film. Alexandra met sa caméra au service de causes politiques, après l’Algérie, aujourd’hui c’est en Palestine qu’elle a posé sa caméra. 

« J’ai découvert les chroniques de Samah Jabr en 2007. Je travaillais alors sur mon dernier long métrage documentaire Moudjahidate. Film relatant les engagements de femmes dans la lutte pour l'Indépendance de l'Algérie. J’avais à l’époque ce que l’on peut appeler une "position de principe" anticolonialiste quant à la Palestine. Les chroniques du Dr Samah Jabr m’ont permis de visualiser et concrétiser la situation. En proposant une approche inédite, dans l’héritage de Frantz Fanon - celle de politiser le psychologique, pour décoloniser les esprits - ses chroniques m’ont donné une porte d’entrée sur une réalité complexe, et m’ont conduite jusqu’à elle. » Alexandra Dols.

Soutenir ce projet, c’est permettre que la parole palestinienne soit entendue.
Soutenir ce projet, c’est soutenir aussi la résistance de ce peuple qui lutte depuis des années, en permettant aux palestiniens de témoigner sur leur quotidien.

 

Femmes en lutte va contribuer financièrement  à la hauteur de ses moyens. Nous vous invitons à faire de même, à faire jouer la solidarité individuelle et collective.

En à peine un mois, grâce aux diverses contributions, la collecte sur KissKissBankBank a déjà atteint 4607 euros sur les 10 000  euros. Les dons vont de 5, 10, 15 à 50 jusque 500 ou 1000 euros. Il n’y a donc pas de petites contributions.

Une autre manière de soutenir est de relayer la collecte, la transmettre dans vos réseaux, amener vos associations et groupes politiques à soutenir l’équipe du film !

 

Le « kiss Kiss Bank Bank » en ligne ici, où vous aurez une présentation très détaillée du projet et à quoi va servir l’argent.

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/derriere-les-fronts-resistance-et-resilience-en-palestine

 

 Extraits du texte de présentation sur Kisskissbankbank :

  « L’occupation ne s’arrête pas avec un cessez-le-feu. »

La dernière offensive militaire israélienne de l’été 2014 a fait plus de 2 100 victimes palestiniennes dont plus de 500 mineurs. Ce massacre était une phase aiguë d’une occupation commencée il y a maintenant plusieurs décennies.

Au quotidien, la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements, du ciel ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, mais elle travaille aussi les esprits, derrière les fronts.

Ce documentaire s’intéresse à ses formes invisibles, c'est à dire: l’occupation intime, celle de l’espace mental. Espace où l’équilibre, l’estime de soi, le moral et l’âme deviennent des lieux et des enjeux de lutte.

 

Samah Jabr

 « Je ne pense pas qu’une libération nationale puisse être réalisée par des personnes qui ne sont pas personnellement libérées […]. Les personnes alliées parlent toujours de libérer les terres palestiniennes, mais pour moi il est important de libérer l’esprit palestinien, le peuple palestinien, l’identité palestinienne. » Samah Jabr

Née à Jérusalem-Est, elle vit à Shufat en banlieue de Jérusalem et travaille en Cisjordanie. Issue de la première promotion en médecine de l'université palestinienne d'Al Quds (Jérusalem), elle est l'une des vingt psychiatres a pratiqué actuellement en Cisjordanie.

En s’appropriant un savoir académique acquis durant ses études en Europe et à l’Institut israélien de psychothérapie psychanalytique, Samah Jabr construit un diagnostic psycho-politique sur sa société tout en soulignant les liens entre la résilience du peuple Palestinien et la résistance à l’occupation.

Le terme de résilience vient à la base de la physique pour traduire la capacité d'un matériau à revenir à sa forme initiale après avoir subi un choc. En psychologie, La résilience désigne le processus par lequel une personne se développe malgré un traumatisme ou un environnement qui aurait dû être délabrant et destructeur.

 

Derrière les fronts,  invite à un double cheminement : à la fois dans nos esprits et sur les routes de Palestine.

Des extraits de chroniques misent en scène, seront les pavés de cette route, tandis que la chronique de Samah Jabr " En dansant sur des rythmes différents mais en dansant quand même " orientera la trajectoire du film.

Choisie entre autres parce qu’elle traverse des lieux d’affrontements physiques et psychiques : du Centre Médico Psychiatrique de Ramallah, en passant par le check point de Qalandia, pour aller vers Jérusalem.

Ces chroniques questionnent l’aliénation, l’impact psychologique d’une oppression au quotidien, et m'ont donner envie d'aller à la rencontre des personnes et lieux évoqués, pour aller au-delà des textes.

 

Une pluralité de personnages dans une Palestine fragmentée …

Alors que la Palestine est une, les réalités palestiniennes sont multiples : les Gazaouis font face à d’autres conditions d’occupation que les « Palestiniens de 48 » et que celles et ceux qui vivent en Cisjordanie. Il nous est actuellement très difficile de tourner dans la bande de Gaza, mais je n’oublie pas que leur sort est lié.

Deema Zalloum, mère de Moussa Zalloum, habite à Shufat quartier de Jérusalem-Est. En juillet 2014, elle réussit à empêcher trois israéliens de kidnapper son fils. Le lendemain, ces mêmes israéliens ont kidnappé et assassiné le jeune Muhammad Abu Khdeir en le brûlant vif.

Mgr Theodosios de Sebastia (né Atallah Hanna) est l’archevêque du Patriarcat de l’église grecque orthodoxe de Jérusalem depuis 2005. Il propose une approche déconfessionnalisée du conflit et lutte contre les tentatives de divisions entre chrétiens et musulmans palestiniens.

Ghadir Shafie co directrice d’Aswat, (« voix » en arabe), groupe de Palestiniennes féministes et queer nous livrera son opinion et son expérience. Aswat est « un groupe féministe queer engagée à relier le féminisme, l’homosexualité et la résistance à toutes les formes d'oppression - en tant que Palestiniennes, femmes et queer - les réunir en une seule lutte monumentale ". Elle est également engagée dans le mouvement international « Boycott, désinvestissement et des sanctions pour Israël » (BDS).

 Dr El-Sakka Abaher, originaire de Gaza, est sociologue et directeur du département de sciences sociales et comportementales de l’université de Birzeit dans lequel il enseigne. Sa recherche se concentre sur les expressions artistiques, la mémoire, l’identité, la protestation et les mouvements sociaux.

Khader Adnan

A été prisonnier politique. Arrêté dix fois en détention administrative -procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de six mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

Il a finalement été libéré en juillet 2015, après avoir mené une grève de la faim de 55 jours. Nous l’avons rencontré à l’hôpital quelques jours après sa sortie.

 

En général, les images des palestinien-nes dans les médias français sont souvent spectaculaires : foule en deuil, femmes sous le choc de la mort de leurs proches, regroupées autour d’un blessé ou d’un mort, ou bien encore combattants armés, incarnant le « danger terroriste ». Ces images ne laissent pas indifférent. Elles peuvent susciter un élan humanitaire ponctuel ou créer de la peur. Mais permettent-elles une réelle compréhension de la situation ?

L’idée est donc de sortir du spectaculaire pour entrer dans le quotidien d’un conflit qui n’est pas fait que d’armes et de morts. Prendre de la distance, explorer d’autres temporalités et laisser nos esprits cheminer sur les routes de Palestine, pour mieux comprendre les racines et les ressorts de ce qui s’y passe aujourd'hui.

 

Gageons que leurs témoignages pourront inspirer bien au-delà de leur réalité."

 

Tag(s) : #Femmes d'ici et là-bas
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