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Violences sexuelles, violences au travail, violences policières : Femmes en lutte dit non !
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Violences sexuelles, violences au travail, violences policières : Femmes en lutte dit non !Violences sexuelles, violences au travail, violences policières : Femmes en lutte dit non !

Compte rendu de notre troisième café du 3 décembre 2017.

Retours sur nos actions et lancement de notre enquête "Travail des Femmes".

Dimanche 03 décembre, nous organisions pour la troisième fois un café. L'après-midi s'est déroulée en 3 temps : un debrieffing collectif sur le 25 novembre, suivie de nos manifestations de solidarité envers les luttes en cours, puis une discussion collective sur le travail de femmes.

Notre objectif était clair : Faire  vivre et relier nos luttes. Faire émerger et relier nos récits

 

Contre les violences physiques, sexuelles, policières, économiques...

Revivre nos actions autour du 25 novembre !

Il s'agissait dans un premier temps, de revenir sur nos actions du 25 novembre pour un debrieffing collectif. Un diaporama relatant cette matinée pluvieuse et ressourçante a été présenté, ponctué en fond sonore des chants, de la derbouka avec les slogans et interventions enregistrées ce jour là. Nous avons pu échanger ensuite sur ce rassemblement positif et prometteur qui a redonné force, combativité et espoir.

La fresque a beaucoup marqué les esprits :  Elle donne la parole, permet le témoignage volontaire. Toutes les femmes croisées avaient au final quelque chose à dire ou à dessiner. Cela permettait aussi de discuter chacune. Vous trouverez ici le compte rendu en textes et en image de cette matinée.

Grâce à notre table de presse, nous avons récupéré 150 euros. Après discussions, nous avons décidé de donner 75 euros pour Marie Reine, femme noire victime de violences policières à Agen à qui nous avions dédié notre 25 novembre. L’autre moitié, ira aux luttes dans l'hôtellerie pour les grévistes de H.Reinier-ONET à Saint Denis.

 

Des photos pour faire vivre et relier les luttes des femmes et des travailler/euses !

Lors de ce café, nous avons réutiliser cette magnifique fresque en faisant des photos de soutien avec les luttes actuelles que nous soutenons :

Soutenir les travailleuses et travailleurs du nettoyage dans le gares de la société ONET grévistes depuis plus d'un mois contre la sous-traitance et l'exploitation. 

Ils et elles ont depuis gagné la majorité de leur revendications ! Bravo pour leur combativité et leur solidarité. Seule la lutte paie.

Petit dej solidaire sur les piquets, vendredi 15/12

 

Soutenir les grévistes de sociétés de nettoyage en sous-traitance de l'hôtel Hollyday Inn  : Soutenons ces travailleuses et ces travailleurs, participons au pot commun.

photo prise lors de l'occupation de l'hôtel, mardi 19.12

 

Rappeler le combat du collectif Justice pour Marie-Reine, victime de violences policières. La vidéo de son témoignage et de celui de Assa Traoré lors de la réunion publique du 24 novembre où nous étions présente en lien sur facebook sur la page du comité de soutien. Une collecte en ligne existe pour l'aider à payer ses frais de justice.

Lors de la réunion publique du 24.11.17 : Marie Reine entourée de Hanane et Nadira de Fel93

 

Demander Justice pour Sandrine, conductrice SNCF, sanctionnée après dénoncé l'agression sexiste d'un collègue. Une pétition existe, nous avons signé l’appel à solidarité.

 

Pour nous, ces quatre pancartes brandies par ces manifestantes peintes ce 25 novembre représentent une continuité d'oppressions subies et de combats à mener. Exploitation, violence de classe, violence policières à caractère raciste et sexiste, harcèlement et violences sexistes au travail.

 

 

Pourquoi nous lançons une enquête populaire sur le travail des femmes ?

Cette fresque a permis de témoigner de notre soutien à ces luttes. Nombre de ces luttes touchent ou ont un impact sur la sphère du travail. Nous y passons une grande partie de notre vie mais rares sont les espaces où l'on peut parler du travail salarié ou domestique, ainsi que des difficulté d'accès à l'emploi. Rares sont les espaces où nous pouvons parler de l'impact de nos vies sur la santé et le travail.

 

Le contexte des ordonnances Macron :  : la double peine pour les femmes prolétaires

Ce 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes se passe dans un contexte, à la fois de libération de la parole de femme victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la fois, de lutte de travailleuses précaires de la sous-traitance. Il ne faut oublier aucune de ces violences : les violences sexuelles, domestiques mais aussi les violences économiques, administratives (dans l'accès au logement, aux papiers, pour faire valoir ses droits), au travail (harcèlement, conditions de travail dégradantes.), racistes. Certaines femmes doivent faire face, tous les jours, au cumul de ces violences !

Et l'État nous enfonce : qu'est-ce que la loi « travail » sinon un nouvel outil donné au patronat, à la hiérarchie, pour nous mettre toujours plus à leur disposition, au service leurs intérêts, à la merci de leur volonté et de leurs violences ?

La loi « travail » casse toujours plus le code du travail et veut généraliser des situations que déjà beaucoup de femmes, sans-papiers, sans contrats de travail, précarisées, connaissent bien : en effet, la loi « travail », c'est le raccourcissement des délais de prévenance pour les modifications d'emploi du temps. Quand le planning change 3 jours avant, comment faire pour s'organiser dans sa vie privée ? Qui s'occupe des enfants, dont les femmes ont toujours la charge ?

La loi « travail », c'est aussi la modification selon les conventions d'entreprise du temps des congés maternité ou des arrêts pour enfants malades. Les droits concernant particulièrement les femmes sont en recul !

Entre travail à la maison et travail à l'extérieur, la vie des femmes est déjà un casse-tête : la loi, l'Etat, rendent cela toujours pire ! Les femmes sont prises au piège : nous sommes dans la nécessité de travailler pour vivre, pour être un minimum autonomes vis-à-vis des hommes et de l'Etat, pour élever les enfants. Pour cela, il faut que notre travail soit un minimum organisé, anticipable, qu'il nous laisse un minimum de temps et d'espace pour le reste de nos vies : ce n'est même plus le cas, pour tellement de femmes ! C'est intenable !

 

Le travail des femmes : faire émerger nos récits.

Face à cette situation, à ces dégradations continuelles, que ressentons-nous ? Qu'avons-nous à dire ?

Nous travaillons cette année à une enquête, un recueil de témoignages pour que nos vécus de travail sortent de l'ombre.

Nous avons lancé cette enquête lors de ce café par une discussion collective autour du travail que nous effectuons, nous les femmes.

Qu'avons-nous à dire sur le travail, les unes et les autres, qui vivons des situations diverses, certaines dans des situations précaires, d'autres non, certaines ayant accès à l'emploi salarié, d'autres non, certaines réalisant des tâches pénibles, d'autres moins, certaines ayant des enfants à élever, d'autres non ? L'objectif est d'entendre parler du travail, par celles qui le font.

Pour faciliter la parole de toutes, nous avons procédé par mot clé. Les mots se sont multipliés et se sont poursuivis en témoignages et échanges dont nous mettons des

 

 

Nos mots face au travail

Si je te dis « travail », qu'est-ce que tu me réponds ?

 

Souffrances. Obligations. Je suis fatiguée . Arnaque. Épuisement. Tête à claques. Soumission. Contraintes. Exploitation. Et le reste de la vie ?Violences. Oui, chef !  Horaires. Hiérarchie. Épuisement.

 

Si je te dis conditions de travail ?

 

Douleur physique et psychologique. Esclavage. Le manque de temps. L'exigence inacceptable de soumission. La dégradation année après année. Dégradations. Stress. Envahie. Pression. Stress. Nécessité de services. Non respect. Injonctions contradictoires. Dégradations. On ne maîtrise pas. Trop/surcharge. Angoisse. Rouleau compresseur (il avance il avance il est jamais au bout) . Déclassement. Hiérarchie déplorable. Dégradation. Obéir (je veux que tu fasses) . Ne pas contester.  Robots.  Absence de bonnes conditions.

 

 

Nadira, ouvre le bal : « Je suis auxiliaire de puériculture dans un hôpital : 7 jours sur 7, très tard, très tôt, beaucoup de coupures. Depuis la loi des 35 heures, le temps et de plus en plus flexible avec une amplitude horaire de 12h/jour. Il y a une flexibilité sur la semaine. Selon la demande, on peut faire des  semaines à 60 h sans savoir si on va récupérer nos heures. »

Ntsias, travailleuse social partage le même constat : « Je suis éducatrice spécialisée dans un foyer pour enfants. Les planning qui ne sont jamais les mêmes. Normalement, on doit être prévenu 7 jours avant pour les modifications : ce n'est jamais respecté. Il n'y a que lorsque le changement est fait la veille qu'il est comptabilisé en heures supp. Ce sont ces « petites choses » qui s'accumulent, on ne sait pas si on peut parler. Pas syndiquée donc c'est difficile. »

 

Division du travail et mépris de classe

 Il y a d'un côté, le travail intellectuel, celui qui demande d'avoir de longues études, qui est valorisé économiquement et symboliquement ; de l'autre, le travail ouvrier, manuel, dévalorisé dès l'école et qui expose celles qui le font au mépris. Noria, une copine, agent polyvalente dans une école, raconte : «  Au moment de nettoyage des pinceaux, une instit' a demandé à un petit : « Est-ce que tu veux être comme Noria ou est-ce que tu veux être cadre comme papa ? » Réponse de l'enfant : « je veux être papa. » ».

Pour celles qui occupent des emplois plus « valorisés » dans l'éducation ou le social, il est vital, primordial de lutter contre ce dénigrement et d'être solidaires des plus précaires.

 

Travail et santé : le travail fait mal.

C'est la partie qui a le plus déliée le langues, nos maux ne manquent pas face au travail. Et bien nos mots non plus.

Danger. Amiante, pas de procès. La santé passe après tout si tu ne prends pas de recul. Violences sexuelles et harcèlements au travail. Les ouvriers sont de la chair à patrons. On absorbe tous les problèmes de l’entreprise. La destruction des corps. La faiblesse inacceptable. La concurrence entre salariés, à qui sera le moins malade, et surtout le moins absent. Refus d'utiliser nos droits pour protéger nos corps, nos esprits et nos vies.

 

« La médecine du travail est du côté des chefs, j’ai 60 ans, j’ai eu 5 infiltrations au bras, j’ai pété un câble et ai été hospitalisée, je suis épuisée je me bats contre les chefs, j’ai eu plus de 5 plannings différents depuis la rentrée et malgré ça la médecine du travail m’a mis apte à la polyvalence. Je suis censée, pouvoir et devoir tout faire. Je suis épuisée. J’ai 60 ans et je fais le même boulot que quand j’avais 20 ans. La même intensité, la même quantité et on m’en demande toujours plus. Ma santé part en vrille. Mais comment faire car les patrons n’en n’ont rien à foutre. Si je ne suis plus là ils me remplaceront. On à une collègue qui est morte la semaine dernière, elle avait 55 ans. » nous dit Noria, agente polyvalente dans une école.

 

Leur système d'exploitation, nos mort.e.s

« Le travail tue. Mon père, ouvrier est mort d'une maladie professionnelle. Il avait moins de 60 ans. Et c'est le cas de beaucoup d'entre nous. La conséquence directe de la division du travail et de leurs profits, c'est que c'est sur le dos de notre espérance de vie que ça se paye.

Parlons également du suicide de travailleuses et travailleurs, dû à l'épuisement psychique et/ou physique au travail. Parlons également des médicaments qui nous droguent et que nous prenons pour tenir cette vie de travail. » nous rappelle Hanane.

 

Étudiantes/travailleuses/santé = échec.

Marie-Claude, étudiante haïtienne, nous éclaire sur les conditions d'études précaires. « Les enfants de la classe ouvrière ne peuvent pas se permettre d'étudier sans travailler à côté. Elles/Ils travaillent pour payer leurs études, le loyer, la bouffe. Dans les salles de cours, ces étudiant.e.s travailleu.ses sont fatigué.e.s et dorment en cours.  Les gens ne peuvent pas venir en cours. Difficile de poursuivre les études dans ses conditions. » Et les nouvelle loi de sélection à l'université ne vont pas améliorer les choses !

 

Mécanismes de culpabilisation.

« La performance ou la dépression : j’étais prof donc plutôt privilégiée mais mes deux dernières années avant la retraite ont été un enfer. Je n’avais plus la santé pour affronter les heures, de parler devant les élèves,…et à partir de là il y a eu une dévalorisation constante car je ne correspondais plus à mon image » se rappelle douloureusement Marie-Do.

Sy partage aussi avec nous sa réalité : « Je suis instit’ et ma santé je l’ai oublié. La culpabilité, les enfants, les vannes des collègues, pourtant on doit penser à sa santé longtemps oubliée. »

« Les arrêts maladies longue durée on aussi cet effet de dévalorisation. Et tout est interprété : chaque éclat de voix ou opposition « ah mais elle est fragile, elle a eu un long arrêt maladie, ça prend du temps d’aller mieux ». Comme si l’arrêt maladie ne te donnait plus le droit d’être cohérent dans tes réactions » nous confie Noria. Charlotte qui se bat contre un syndrome d'épuisement professionnel hoche vivement la tête. Les réalités de chacune forment des liens et les mécanismes se ressemblent.

Ntsias , éducatrice spécialisée dans un foyer parle de la culpabilité ressentie dans le travail social, attisée par les chefs qui ne remplacent pas les collègues absents . « Avoir un arrêt de travail, c'est compliqué. Culpabilisation de la hiérarchie ; culpabilité de laisser les collègues dans la galère, c'est hardcore. Prendre le recul, c'est un travail, tu travailles pour vivre, tu vis pas pour travailler. C'est normal : quand t'es fatiguée, tu t'arrêtes, quand tu vas mal, tu t'arrêtes. S'il n'y a pas quelqu'un dans notre vie pour nous faire prendre du recul, t'as pas de santé. Là je sors de 7 jours de travail consécutifs. Dès le mercredi, je suis fatiguée avec une journée de 13h (payée 12h). C'est un combat constant. Ta santé t'y penses pas. Tu tiens jusqu'à la fin de tes limites. »

 

Audrey, intermittente du spectacle  renchérit : « Les patrons te mettent dans cette position ou tu es irremplaçable. C’est comme ça que je me suis retrouvé, peut-être parce que c’est mon premier poste professionnel à plein temps, à travailler malgré mon accident du travail. D’ailleurs je suis sur un poste administratif et c’est moi qui ait dû déclarer. Ça m’a envahi et suite à ça je suis passé à temps partiel malgré les répercussions économique. J’ai 30 ans et déjà envie d’être à la retraite ».

 

Quand tout se cumule : les combats des femmes migrantes, les plus précaires d'entre nous

Hadji, mère sénégalaise de 3 enfants, parle son combat quotidien de femme migrante.

« Le travail me fait penser à souffrance. Les souffrances, je ne peux pas tout dire. Mais quand tu es en plus migrant, quand tu es en plus une femme, et que tu as des enfants, le travail c’est surtout une obligation, tu n’as pas le choix. Il faut que je bosse et même si tu n’as pas le droit de travailler et bien tu travailles quand même 24h/24, tu fais tes démarches, il faut survivre. Si tu te décourages, tes droits sont bafoués.

Des diplômes, des expériences non reconnus, pas d’équivalences. Quand tu refais la formation on te dit mais non faut pas refaire, faut demander une équivalence mais quand tu fais l’équivalence y’a encore des arguments pour te dire non ce n’est pas possible.

Imagine si tu ne peux pas parler français, là ce n’est pas le travail qui est touché c’est toute ta vie.

Ou quand tu passes un entretien d’embauche, que tout se passe bien, mais que la dernière question, ou qu’on te fait revenir pour te poser des questions personnelles, pour te demander pourquoi tu as le statut de réfugié ? Mais ça c’est ma vie privée !

Et après, avec toute cette violence tu rentres chez toi, auprès de tes enfants, et tu vis encore la violence à la maison… Je tiens le coup mais… c’est la vie, c’est la galère ! ».

Il y a aussi le racisme, l'islamophobie partout, au travail, dans les études, à pôle emploi, dans les démarches... : mais moi, je suis musulmane et fière de l'être.

Il y a aussi la peur de se dévoiler en tant que militante, on ne peut pas parler de son expérience de militantisme partout.

La santé : le corps ne pouvait plus, je courais de gauche à droite ; j'élevais mes enfants. Ça a joué dans ma santé. Je tiens le coup mais bon, c'est la vie, mais c'est la galère. Je ne dis pas que je regrette, mais parfois, je regretterai d'avoir quitter mon pays, même si j'allais y mourir. ».

 

Nos résistances.

Quels mots comme solution ?

Se battre. Dire non. Syndicalisme. Collectif. S’unir. Solidarité. Droit au repos. Droit à la paresse. Pas de zèle.  « Un bon chef est un chef mort ».

 

Chloé, enseignante en éducation prioritaire, pointe un revers : «  le collègue qui pointe du doigt les absences, les arrêts. Ce contrôle, cette concurrence, cette suspicion, entre collègue. Les heures syndicales sont mal vues. »

Stéphanie qui a démissionné de son travail d'éducatrice dans un centre d'hébergement d'urgence, après un burn-out,  nous dit aussi qu'elle a souffert de ce manque de solidarité entre collègues.  « On peut aussi s’épuiser, souffrir d’essayer de réveiller de la combativité chez des collègues fatalistes ou au contraire se retrouver seule et voir les collègues nous tourner le dos préférant ne pas aller à l’affrontement avec la direction. L’union n’est pas toujours possible. »

 

Face à ces obstacles, les luttes actuelles nous montrent que rien et acté, et que tout et possible si le ennemis sont bien identifiés, si la ligne est claire, si la solidarité est en place.  Les travailleur/euses précaires de la sous-traitance ont su se battre avec force et ténacité.

Nous avons soutenu le combat des grévistes de H.Reinier- Onet à notre niveau et nous les félicitions de cette victoire. Ils et elles ont su mobilisé un soutien très important (80 000e dans la caisse de grève !). Bravo à cette résistance victorieuse qui nous montre la voie.

Femmes en lutte 93 rappelle de nouveau qu'une autre lutte est en cours et qu'il faut soutenir : Celle de Holiday Inn, avec plus de 60 jours de gréve.

Nous avons conclu notre après midi en chant de lutte puisque nous avons chanté la version originale et féministe de Bella Ciao, appelée le chant des mondines.

Initialement, c'est un chant de femmes de l'Italie du sud venant travailler dans les rizières qui décrivaient leurs conditions de travail atroces et leur souvenirs nostalgiques des adieux à leur familles. Les femmes devaient rester courbées toute la journée, dans l'eau jusqu'aux genoux, sous les brimades des chefs. 

Cette chanson magnifique nous as donné du courage comme ce café plein de force, car notre souhait, comme les femmes italiennes est de travailler en liberté et en paix.

Nous allons poursuivre ce travail d'enquête par des entretiens individuels. N'hésitez pas à nous contacter si vous voulez contribuer à ce travail.

Violences sexuelles, violences au travail, violences policières : Femmes en lutte dit non !
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Tag(s) : #Lutte des femmes - lutte de classes, #Sexisme et violence, #Violences policières
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