/image%2F1507677%2F20151020%2Fob_4caead_logo-fel93-texte-couleur.png){kind=logo}
Retrouvez-nous le dimanche 15 mars au marché de Saint-Denis sur notre stand féministe !
A l'occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre.
Pour nous, femmes exploitées, sans-papiers, des quartiers populaires, le 8 mars c'est toute l'année. Cette année, on a choisi la date du 15 mars, jour d'élections municipales, histoire de rappeler l'urgence d'agir pour les femmes et les minorités de genre des quartiers populaires. On le sait, ce n'est pas des élu-e-s que nous obtiendrons un changement réel de nos conditions de vie. C'est de notre capacité à nous organiser collectivement et à lutter pour la société que nous voulons. Néanmoins, on ne se privera pas de faire entendre les voix des femmes et des minorités de genre les plus opprimées !
Les femmes des quartiers populaires ont 200 ans d'avance !
Au programme :
- Micro-trottoir
- Mur d'expression
- Table d'informations
- Musique et chants
Coin enfants prévu.
N'hésitez pas à venir avec des petit-e-s.
#NosQuartiersNeSontPasDesDésertsFéministes
#8MarsPopulaire
#8MarsDesQuartiers
#8Mars
Le lien vers l'évènement Facebook :
Le texte de notre tract
En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, Femmes en Lutte 93 s’inscrit depuis près de 10 ans dans ce combat pour nos dignités et pour l’égalité. Notre féminisme est populaire et multiculturel. Le 8 mars comme le reste de l’année, nous sommes en lutte, partout, tout le temps. Au travail, dans nos familles, dans la rue, on est en lutte !
Cette année, L’État creuse davantage les inégalités, détruit les acquis sociaux, avec la réforme des retraites et le service public (hôpitaux, système éducatif, le recul de la PMA, impunité policière).
Effrayé par les mobilisations, le gouvernement les réprime de plus en plus violemment (poursuite, GAV, sanction disciplinaires, violences en manifestations).
Ce sont les femmes, les jeunes et LGBTQI+ de quartiers qui souffrent le plus de ces attaques. Ce sont aussi elles et eux que l’on retrouve en première ligne des résistances.
Ce 8 mars et toute l’année, nos quartiers ne sont pas des déserts féministes.
Au rythme actuel de réduction des inégalités, il nous faudrait 200 ans pour rattraper les écarts Femmes-Hommes dans le monde du travail. Or, les femmes des quartiers populaires ont 200 ans d’avance.
200 ans d’avance, car nous avons bien compris que de cette société, on n’en veut pas, une société basée sur l’exploitation, les cadences, l’inhumanité des conditions de vie et de travail.
200 ans d’avance, car on voit bien comment cette société méprise nos enfants, les enfants des quartiers populaires. Les luttes des mamans pour l’école nous montrent bien que les femmes ont 200 ans d’avance pour lutter contre ce pouvoir.
200 ans d’avance sur l’entraide, la solidarité, la débrouille.
200 ans d’avance car nous luttons pour la justice, l’égalité et la dignité, de manière farouche et sans concession.
200 ans d’avance car nous nous battons pour une société égalitaire.
Alors continuons à lutter ensemble, à nous regrouper, nous former, inonder le monde de nos paroles et de nos besoins !
