Avec le confinement, les masques sont tombés sur la situation d'exploitation, de pauvreté et de racisme dans les quartiers populaires.
Après des semaines d' enfermement, se confronter aux images de la mort de Georges Floyd, nous as rappelé que les corps des racisé.e.s, surtout des hommes et femmes noir.e.s, n'ont aucune valeur dans la société actuelle. Or les vies des noir.e.s comptent. #BlackLivesMatters

Les premières manifestations post-confinement, sont porté.e.s par les premier.e.s concerné.e.s par ces injustices, comme la marche des solidarités du 30 mai organisée par les collectifs de sans-papiers ; le rassemblement contre le déni de justice à l'appel du Comité Adama du 2 juin. #JusticePourAdama #MarcheDesSolidarités

Pour les femmes des quartiers populaires, le rapport à la Police et la Justice touche pratiquement toutes les familles. Les femmes représentent le premier système de soutien quand les violences policières touchent les hommes. Mais elles subissent aussi les violences de la police et de la justice. #JusticePourMarieReine
C'est une jeune adolescente noire de 17 ans, qui grâce à la pratique du copwatching, a filmé la barbarie du policer blanc s'abattre sur George Floyd. En France aussi, cette pratique se développe. Le collectif Urgence Notre Police Assassine a lancé une application UVP (Urgence Violences Policières).
Le mouvement qui se passe dans le monde et en France contre les violences policières, fait partie des luttes globales contre le racisme structurel, dont nous sommes victimes en tant que femmes et queers racisé.e.s.
Participer à ce mouvement, c'est nous faire entendre face au racisme : au travail, dans les services publics, à l'école, dans la rue, dans les médias, dans les prisons jusque dans les collectifs militants.
Participer à ce mouvement, c'est soutenir les luttes de toutes les familles de victimes de violences policières, des plus médiatisées au plus isolées. #JusticePourToutesLesVictimes

Participer à ce mouvement, c'est dire les noms des femmes et des minorités de genre tué.e.s par la Police en France et dans le monde. Oublier leurs noms, c'est les tuer deux fois. #DitesLeursNoms #SayHerName #JusticePourZineb

Participer à ce mouvement, c'est faire le lien avec les luttes des sans-papiers et des migrant.e.s, notamment face aux violences policières et les Centres de rétention. Régularisation de tou.te.s les sans-papiers, migrant.e.s. Liberté de circulation et d'installation. Logements pour tou.te.s !
Participer à ce mouvement, c'est refuser le débat sur les « bons » et « mauvais policiers ». C'est tout un système qu'il faut combattre.
Participer à ce mouvement, c'est être auprès des femmes et minorités de genre victimes des violences policières. C'est rappeler les humiliations vécues quand on porte plainte contre les violences conjugales ou les viols. C'est rendre visibles les violences sexuelles et homophobes faites aux militant.e.s en manifestations ou en garde à vue. C'est rappeler le sexisme et l'homophobie structurel de la Police et de la Justice.

Participer à ce mouvement, c'est rappeler que les violences que nous vivons sont multiples. Nous ne voulons plus avoir à choisir entre nos luttes communes contre le racisme et nos luttes de féministes de quartiers. Nous ne voulons plus fuir nos espaces de lutte à cause de la violence sexiste des militants et leur impunité. #MilitantePasPunchingBall
Participer à ce mouvement, c'est rappeler que les lutter contre les violences de la police et le racisme, ne peut pas se faire sans lutter contre le sexisme, les LGBTphobies et l'exploitation capitaliste.
Nos quartiers ne sont pas des déserts féministes !
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Femmes debout contre les violences de la justice et de la police ! - Femmes en Lutte 93
Compte-rendu de notre quatrième café : " Femmes debout contre les violences de la justice et de la police ". L'activité militante fait qu'on doit vite réagir, vite communiquer, vite s'organiser...
A lire, le CR d'un café de Femmes en lutte 93 d'avril 2018